Rwanda, un génocide en héritage
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Cinq ans après "Rwanda, la vie après - Paroles de mères", voici "Rwanda, la vie après - Paroles de jeunes", recueil de témoignages d’enfants de victimes, mais aussi d’enfants de bourreaux.
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Depuis des années au Rwanda, le mot d’ordre est « réconciliation nationale ». Mais qu’en est-il des enfants de victimes, de bourreaux, ou nés de viols.
Comment se construire dans le silence des parents ? Comment trouver leur place au sein de cette nouvelle nation ?
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Voici, pour la première fois, des témoignages de jeunes qui ont entre 16 et 25 ans. Ils incarnent cette nouvelle génération rwandaise. Ils nous racontent comment l’horreur leur a été ou pas racontée, dans leur famille puis à l’école.
Leurs témoignages sans concession nous dévoilent leurs questionnements, leurs peurs et leur envie farouche de comprendre et de vivre.
Le film est constitué de cinq témoignages de jeunes (Tutsi et Hutu) et de deux échanges intergénérationnels exceptionnels : une jeune Hutu de 21 ans, fille d’un génocidaire condamné à 11 ans de prison, interroge son père sur sa conduite pendant les trois mois de tueries ; parallèlement, un jeune homme de 25 ans, né du viol d’une Tutsi lorsqu’elle avait 16 ans, questionne sa mère sur le calvaire qu’elle a vécu et sur son père dont il ne sait rien…
PRESSE
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« Auteur en 2014 de l’inoubliable Rwanda, paroles de mères, André Versaille poursuit avec ce volet son voyage (…) Cadrés en plan rapproché, les sept jeunes nous fixent, conférant au film une force inouïe. Seule compte leur parole. (…) D’une intensité rare, le film exhume les souffrances tues »
Marie Cailletet, Télérama (TTT)
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« Dans ce nouveau documentaire, cinq ans après avoir donné la parole aux femmes violées, André Versaille filme ici face caméra, sans fioriture ni mise en scène (…). Ce film dépeint une réalité poignante. »
Boris Granger, La Croix
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« Par une série de témoignages face caméra et de terribles dialogues parents-enfants, ce documentaire met à vif une plaie toujours purulente. »
M. H. S., Pèlerin
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« Des instants d’une rare intensité, notamment celui où un père dévoile à sa fille son passé [de génocidaire] »
Pierre Lépidi, Le Monde
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« Un fils qui interroge sa mère au cours duquel il a été conçu, (…) un père génocidaire qui explique à sa fille les exactions qu’il a commises (…) Ce documentaire d’une rare sincérité nous offre une parole exceptionnelle.
Le blog TV news